Un peu d’histoire…

Vue aérienne de Sérilhac en noir et blanc

Sérilhac sous la vicomté de Turenne

À l’ère féodale, Sérilhac relève de la vicomté de Turenne. En 1239, le vicomte Raymond IV donne au chevalier Bertrand de Monceaux le fief et le repaire de Sérilhac. Ils passent ensuite aux Orhnac, puis au Saint-Chamant.

La guerre de Cent Ans

Pendant la guerre de Cent Ans, les seigneurs de Sérilhac, par leur fidélité à la duchesse d’Aquitaine, sont en constante opposition avec leurs suzerains de Turenne qui changent régulièrement de camp. Cette opposition resurgit pendant les guerres de religion puisque les vicomtes embrassent la réforme tandis que les seigneurs de Sérilhac et du Pescher restent catholiques.

La révolution

Après deux siècles relativement calmes, Sérilhac connaît quelques troubles pendant la révolution (prêtres insermentés, jeunes hommes désertant les armées républicaines, démantèlement des deux châteaux de Sérilhac et du Pescher, etc.).

Au cours du XIXe siècle, la commune voit sa superficie largement réduite : elle est en effet démembrée par deux fois, d’abord sous le mandat de Louis Soleilhet, par la création de la commune de Lagleygeolle en 1869, puis par celle du Pescher en 1897 sous le mandat de Jean Firmin Mathieu. Ces deux villages étant jusqu’alors rattachés au bourg de Sérilhac. La population de Sérilhac passera de 1977 habitants en 1866 à 1751 en 1872 puis à 778 au recensement de 1901.

Le blason

« D’or à trois corbeaux de sable posés 2 et 1, au franc canton coticé d’or et de gueules de douze pièces » (armes des Ornhac et de Turenne). Le blason a été voté par le conseil municipal le 15 janvier 1980.